Le retour de Xabi Alonso au Real Madrid, cette fois en tant qu’entraîneur principal, marque un tournant stratégique pour le club merengue. À peine arrivé, l’ancien milieu de terrain emblématique a rapidement posé les bases de sa philosophie de jeu. Lors de sa première réunion avec son staff technique, une seule priorité a été définie : le pressing.
Bien plus qu’un simple choix tactique, le pressing représente la colonne vertébrale du Real version Alonso. L’objectif est clair : ne plus subir le jeu, mais imposer un tempo étouffant, récupérer le ballon rapidement après sa perte, et dicter le rythme du match grâce à une intensité constante. Décryptage de cette obsession tactique qui façonnera l’identité du Real Madrid dans les mois à venir.
Sommaire

Le pressing : une priorité dès le premier jour
Avant même de fouler la pelouse pour sa première séance d’entraînement, Xabi Alonso a pris le temps de réunir son staff pour poser les fondations de son projet. Une réunion qui a permis de dégager une priorité absolue : mettre en place un pressing cohérent, structuré et efficace.
Cette décision n’a rien d’anecdotique. Alonso, formé à l’école espagnole et influencé par des entraîneurs comme Guardiola, Benítez ou Mourinho, a su puiser le meilleur de ces grands tacticiens pour façonner sa propre vision du jeu. Pour lui, la possession de balle est importante, mais elle ne doit jamais être stérile : il s’agit d’imposer le tempo, d’asphyxier l’adversaire et de provoquer des erreurs.

Une philosophie claire : récupérer le ballon le plus vite possible
Depuis son arrivée, Alonso martèle une idée simple et puissante : “plus vite on perd le ballon, plus vite on doit le récupérer.” Cette mentalité s’inscrit dans une logique de pressing haut, où chaque joueur doit être impliqué dans la récupération dès la perte de balle.
Le pressing, dans le système Alonso, repose sur trois piliers fondamentaux :
- L’intensité : Les joueurs doivent constamment être en mouvement, prêts à presser sans relâche.
- La coordination : Chaque mouvement de pressing est réfléchi et coordonné pour éviter les brèches.
- L’agressivité : Non pas dans le sens de la violence, mais dans la volonté d’étouffer l’adversaire dès les premiers instants.
En intégrant ces trois éléments, le Real Madrid veut devenir une équipe proactive, qui ne réagit pas, mais qui dicte sa loi sur le terrain.
Une mécanique collective bien huilée
Le pressing selon Xabi Alonso ne repose pas uniquement sur des individualités. C’est un mécanisme collectif qui demande une compréhension parfaite des rôles de chacun. Le bloc-équipe doit monter et redescendre en synchronisation. Chaque ligne doit compenser les déplacements de l’autre, chaque joueur doit anticiper les mouvements de l’adversaire.
C’est cette discipline tactique que Xabi souhaite inculquer à ses hommes. Il ne suffit pas de courir vers le porteur du ballon : il faut couper les lignes de passes, enfermer l’adversaire, l’obliger à jouer long ou à commettre une erreur.
Les séances d’entraînement sont donc focalisées sur les phases de transition et de pressing à la perte, avec des ateliers spécifiques, des consignes répétées et un suivi vidéo permanent. L’exigence est maximale.

Pourquoi ce choix est stratégique pour le Real ?
Le Real Madrid possède un effectif capable de dominer techniquement n’importe quelle équipe. Mais ces dernières saisons, le club a parfois été accusé de laisser trop de latitude à ses adversaires. Avec Xabi Alonso, l’objectif est de changer cette dynamique.
En mettant le pressing au cœur du projet :
- Le Real récupère le ballon plus haut, donc plus proche du but adverse.
- L’adversaire a moins de temps pour organiser son jeu.
- Les Merengues créent plus d’occasions en exploitant les erreurs provoquées.
Ce style de jeu colle aussi parfaitement avec les jeunes profils dynamiques du club comme Valverde, Tchouaméni ou Camavinga, capables de couvrir de larges zones et de multiplier les efforts.
Une équipe qui impose, pas qui subit
Le message de Xabi Alonso est limpide : le Real Madrid doit redevenir une équipe qui fait peur, non pas par la possession stérile, mais par la pression permanente qu’elle exerce sur ses adversaires.
Ce pressing constant est également un message à l’ensemble du vestiaire : l’effort collectif prime sur les exploits individuels. Il faudra courir, presser, s’adapter et ne jamais relâcher la pression, quelle que soit l’adversité.

FAQ – Le pressing selon Xabi Alonso
🔹 Pourquoi Xabi Alonso met-il autant l’accent sur le pressing ?
Parce qu’il veut que son équipe contrôle les matchs, empêche les adversaires de respirer et récupère rapidement le ballon pour créer du danger.
🔹 Quelle est la différence avec les anciennes versions du Real Madrid ?
Le Real version Alonso veut être proactif et agressif dès la perte de balle, alors que par le passé, certaines équipes du Real attendaient ou laissaient venir l’adversaire.
🔹 Le pressing est-il adapté à tous les joueurs du Real ?
Pas forcément à tous, mais Alonso compte sur les jeunes dynamiques et sur une bonne gestion de l’effectif pour maintenir l’intensité tout au long de la saison.
🔹 Ce style de jeu peut-il fonctionner en Ligue des Champions ?
Oui, à condition de bien doser les efforts et d’avoir une parfaite coordination défensive. Des équipes comme Manchester City ou Liverpool en sont de bons exemples.

Conclusion
Xabi Alonso ne laisse aucune place au doute : le pressing est l’âme de son Real Madrid. En plaçant cette stratégie au cœur de son projet, il impose une nouvelle identité à un club qui aspire à régner sur l’Europe. Intensité, agressivité, coordination : les fondations sont posées. Reste à voir si les joueurs répondront à l’appel… mais une chose est sûre, le Real ne veut plus subir. Il veut imposer.
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